L’oxydation de l’acier corten peut se faire de manière plus ou moins responsable. Chez Steel & Jardin, nous avons opté pour une méthode naturelle, respectueuse de l’environnement et de nos collaborateurs. De l’eau, du vinaigre et du sel, voici notre recette, vous allez comprendre pourquoi.
La base
L’acier Corten est très utilisé en raison de sa résistance naturelle, mais surtout pour son aspect esthétique qui en fait une référence chez les architectes, les décorateurs, les aménageurs extérieurs et les particuliers.
Par défaut, il est livré non rouillé, c’est-à-dire sortie brut d’atelier dans une teinte gris bleuté qui est son état classique en sortie de laminage (le laminage étant un procédé de transformation des métaux à chaud).
Dans certains magasins de bricolage, de jardinage ou de décoration, vous pouvez trouver des objets de décoration dont la rouille est déjà installée. Dans la fiche conseil « Le Corten : l’acier que la rouille protège de l’oxydation » nous avons détaillé ce processus qui prend jusqu’à 3 ans pour que le Corten se stabilise et atteigne sa belle patine intemporelle.
Pas d’acide !
Steel et Jardin s’inscrit dans une démarche RSE.
Prendre soin de notre équipe est notre engagement premier, car nos compagnons sont notre ressource la plus importante. Nous privilégions toujours des moyens sécuritaires et respectueux de l’environnement.
Si malgré nos recommandations, vous choisissez d’utiliser de l’acide, nous vous rappelons que ce sont des produits dangereux qui doivent être manipulés avec de grandes précautions et des équipements de protection (visage et corps) adaptés.
Certes, l’usage d’acide aurait l’effet accélérateur souhaité, cependant nous l’interdisons même si certains confrères conseillent son usage.
NOUS DÉCONSEILLONS FORTEMENT CETTE MÉTHODE DANGEREUSE !
Notre méthode
Tout d’abord un peu de technique pour bien comprendre …
Le laminage à chaud est le procédé d’obtention du Corten sous forme de tôles. C’est ce qui lui donne sa couleur gris bleue . Cette couleur est celle de la calamine qui est une couche d’Oxyde qui est produit à la surface des pièces métalliques soumises à de hautes températures. Cette couche est très dure et lors du processus d’oxydation, la calamine va se détacher pour laisser le Corten nu. C’est donc la première étape de ce processus.
En option, nous proposons le retrait de cette couche de calamine par un procédé mécanique appelé « Grenaillage ». Cela permet d’accélérer considérablement le processus d’oxydation.
Comme nous l’avons indiqué, on peut être pressé, mais le Corten s’oxyde avant tout NATURELLEMENT… il lui faut du temps pour nous révéler toutes ses couleurs et sa patine.
Pour fabriquer cette couche d’oxydation nécessaire à sa protection et obtenir cette patine si spéciale, Le Corten a besoin de l’alternance entre les périodes humides et les périodes sèches.
Munissez-vous tout d’abord de patience car même l’accélération prend du temps. Voici notre recette :
- Munissez-vous d’un pulvérisateur de jardin
- Remplissez-le comme suit :
- Remplissez le pulvérisateur à moitié (il faut d’abord de l’eau).
- Mettez du gros sel (100 gr par litre).
- Puis du Vinaigre blanc (25 cl par litre).
- Complétez d’eau, bien remuer et mettez sous pression … C’est prêt !!
Il ne vous reste plus qu’à « mouiller » le Corten et laisser sécher. Quand c’est sec, attendez 1h et recommencez. (Et oui ! Accélérer un phénomène naturel prend aussi du temps).
Vous pouvez mettre du sel fin évidemment, ne pas mettre de vinaigre, modifier les dosages, chacun sa méthode. C’est ce que nous utilisons sans aucune prétention.
Dans les magasins de bricolage ou sur internet, vous trouverez des accélérateurs d’oxydation de toute marque. Nous avons testé pour vous de nombreux produits pour comparer. Certains ne font que fabriquer une couche marron superficielle !?! Et à part ceux qui possèdent des acides, les résultats ne sont pas plus efficaces.
En mettant nos produits au point, nous avons beaucoup regardé ce que font nos confrères. Nous avons été très surpris de voir de nombreux accélérateurs en vente.
Steel & Jardin n’a pas souhaité mettre en bouteille un mélange de produits courants.